Cette
statue fut découverte en 1885 au lieu
dit Laval, en contrebas de St-Sernin.
Aujourd'hui une copie en grès a
été installée à cet
emplacement.
L'absence de bouche témoigne de la haute
antiquité (Enéolithique) du monument,
alors que les transactions entre hommes et
déesses étaient encore muettes.
Les pieds sont
représentés sous leur profil le plus
caractéristique, en prolongement direct des jambes.
Entre
les crochets-omoplates tombe la natte,
sérée à son
extrémité.
Une ceinture serre à la taille la tunique
plissée ornant le dos.
L'original est exposé au Musée Fenaille à Rodez.
Les
jambes écartées sont caractéristiques
pour les statues de sexe féminin.
En dessous d'un collier à six rang,
une pendeloque en Y se substitue au triangle pubien comme
marque de la féminité.
Les scarifications sur le visage rappellent les doigts des mains.
En retour, les deux seins, la pendeloque et les doigts
forment un visage secondaire tout aussi muet que le visage apical.
12/27/02
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